Fier détenteur de ce vinyle rare de Bernard Estardy,
je vous invite à le découvrir ici et maintenant !
Né le 19.9.1939 sous le signe de l'ours, rien ne prédisposait Bernard ESTARDY, authentique descendant des barons de Méouilles (Basses-Alpes) à l'architecture. C'est pourtant avec un diplôme d'Ingénieur des Travaux Publics, qu'il commence une carrière de Pianiste de Jazz.
Jouer de l'orgue aux côtés de Nino Ferrer favorise le développement de sa passion pour l'électronique. En 1967, il réalise son rêve et construit son propre studio d'enregistrement CBE, depuis les poignées de porte jusqu'à la console de prise de son.
CBE, trois initiales qui en peu de temps entre dans la la légende du show business français à peu près autant qu'Abbey Road outre-manche. En vingt ans cela représente quelques 200 millions de disques vendus et réalisés chez Estardy.Lors des premières années du studio, entre 2 séances pour d'autres artistes, Bernard paufine par petites touches un concept album qu'il décrit lui même de nos jours comme l'une de ses oeuvres maitresses : LA FORMULE DU BARON.
- une pincée de graphisme mathématique
- un soupçon de Pop Jazz
- une cuillerée de prise de son Estardienne maison.
Une découverte BadAssRadio, pour vous oreilles curieuses.
01. Monsieur Dutour
02. Cha Tach Ka
03. Ala Mia Thra
04. Autoscopie
05. La Gigouille
06. Le Pain, Le Vin
07. La Valse du Vepar
08. Les Lahoutes
09. Meut's Boogie
10. De Temps en Temps
11. Bave à Roi
12. Sister Charlotte Abbaye
Composé au début de trois frères (O'Kelly, Rodolpho, Ronald), leurs premiers hits furent les classiques. Puis ils quittent la Motown et s'installent à New York City et sortent sur Buddah entre 68 et 73 "It's your thing" et "Work to Do". Ils sont rejoints par leurs petits frères, Ernie (un excellent guitariste), Marvin (basse) ainsi que de leur beau-frère Chris Jasper au synthé, nouveau pour l'époque. En 73, c'est le début de leur grande période, avec "3+3" qui comprend le hit "That lady" avec sa guitare hendrixienne sur lequel tous les fans de rock ont flashé. Un groupe à la longévité extraordinaire puisqu'il possède le record d'avoir placé un titre dans le Top 100 du Billboard au moins une fois par décennie entre les années 1950 et les années 2000 ! Ils sont également l'un des groupes dont les titres sont les plus repris et samplés dans l'histoire de la musique. Scorcese a utilisé ce titre dans sa série VINYL, l'épisode où Richie Finestra et son associé sont à Vegas pour rencontrer le King, Elvis. Le morceau passe quand ils sont avec deux professionnelles dans leur chambre. That Lady !!!
Attention, voici du Funk-rock vindicatif et abrasif ! Betty Davis (femme de Miles entre 1968-69; pour les curieux qui se posaient la question) signe et produit tous ses morceaux. Sa façon de chanter est unique pour l'époque pour une chanteuse: elle RAPPE. Elle scande plus qu'elle ne chante avec une rage et un ton provocateur et sexy sur des lignes de basses furieuses. La voix unique de Betty vocifère, agresse, scande ou éructe parfois plus qu'elle ne chante. Semblant se racler la gorge à s'en écorcher les cordes vocales, à la limite de la rupture. C'est du hard funk comme aucun homme ne l'avait jamais chanté. Elle impose en 3 albums un style et ouvre la voie aux "bitches" du hip hop à la langue bien pendue qui vont la suivre. Nasty Gal est son troisième album, avec du "Clavinet" à fond, comme je les aime !
Du Rock Prog magnifique dans la besace de votre BadAss.
Skin Alley est un groupe anglo-américain de rock progressif, trop vite oublié par l'histoire que la BadAssRadio se devait de vous présenter.
Skin Alley ne sortit que quatre albums, entre 1969 et 1973. Les deux premiers albums sur CBS sont considérés comme les plus cultissimes. Le premier, en 1969, se nomme simplement "Skin Alley" avec sa pochette où un policier tire la langue. Il fait parti des meilleurs albums anglais de l'année, et "To Pagham And Beyond" en 1970 sera leur album le plus populaire. Skin Alley signe chez Transatlantic en Angleterre et chez Stax aux USA pour leurs deux derniers albums. "Two Quid Deal" en 1972, puis en 1973 "Skin Tight" le dernier, plus commercial, sans l'inspiration et l'audace des précédents. Le groupe implosera juste après.
J'ai découvert "Skin Alley" grâce à un amateur éclairé de rock prog qui m'a vendu son Mickey sous acide, "Two Quid Deal". Un Vinyle original de plus de 40 ans dans un état magnifique à l'écoute. Ce troisième opus du groupe est surprenant. Plus orienté rock et folk, l'album sera boudé par rapport aux deux premiers. C'est pas juste !
La BadAssRadio souhaite réparer cela en le réhabilitant dans sa besace aux pépites.
Bonne écoute.
Tracklist :
A1 Bad Words And Evil People 5:15
A2 So Many People 5:58
A3 A Final Coat 5:07
A4 Graveyard Shuffle 4:43
B1 Nick's Seven 5:02
B2 Skin Valey Serenade 3:40
B3 So Glad 5:23
B4 The Demagogue 4:54
B5 Sun Music 4:58
Musiciens :
Nick Graham : Basse/Fender Rhodes/Flute/Chant
Tony Knight : Batterie/Percussions/Chant
Bob James : Guitares/Saxophone/Flûte/Chant
Krzysztof-Henryk Juskiewicz : Orgue/Piano/Fender Rhodes/Melotron/Chant
Disque INCONTOURNABLE pour votre sachet de madeleines BadAss.
Quatre virtuoses - accompagnés d'une grosse section cuivres - signent sur Parlophone, en 1975, ce qui est L'ULTIME référence jazz-funk made in France, avec des titres dignes des grands maîtres afro-américains, à commencer bien sûr par le monumental "Prancai" et son intro fracassante, ou encore "Joris of lurina" et son break à découper un chêne en rondelles. Des cuivres assassins que ne renieraient pas les Horny Horns, une débauche de clavinet et de wah wah funky en diable, des beat d'enfer où le couple batterie-percu hache le groove menu, des compos aussi denses qu'un bloc de granit, des arrangements à vous faire jeter des dizaines de disques de votre collection par la fenêtre, cet opus est d'une autre dimension.
Une très grosse pièce du jazz funk européen des seventies avec ce mythique et unique album enregistré par le super groupe français CCPP. Derrière cet acronyme mystérieux et volontiers humoristique se cache en effet un impressionnant quatuor composé de 4 des meilleurs musiciens de studios français de l’époque : André Ceccarelli à la batterie, Marc Chantereau aux claviers et percussions, Christian Padovan à la basse et Slim Pezin aux guitares. Ce redoutable gang, regorgeant d’idées et de technique, fait ici preuve d’une redoutable maitrise de son sujet, à savoir l’exécution passionnante et passionnée d’une série de 8 instrumentaux aux structures et aux breaks complexes. Nos 4 hommes, qui bénéficient du précieux soutien d’une solide section de cuivres, enchainent les notes avec une virtuosité et une énergie inouïe, tout en prenant visiblement un pied énorme. Cette énergie positive se retrouve dans le groove monstrueux qui s’échappe des moindres recoins du disque. Un groove qui prend sa source dans le jeu de batterie étourdissant d’un Ceccarelli au mieux de sa forme. Les percussions et les claviers cosmiques se mêlant aux guitares syncopées dessinent alors les contours d’un funk mutant et hypnotique auquel il est impossible de résister bien longtemps. Il est alors temps de lâcher prise et de s’abandonner complètement à la jouissance pure d’une musique sauvage et puissante. CCPP constitue indiscutablement un des plus beau chapitre du jazz funk, diablement savant mais toujours humain. (texte Vadim Music)
Bonne écoute.
Tracklist :
A1 For "J" 6:37
(André Ceccarelli)
A2 Death For The Spanish Lion 4:00
(Slim Pezin)
A3 Clavinet Shit 3:48
(Marc Chantereau)
A4 Primitive Soul 5:05(Slim Pezin)
Musiciens :
André Cecarelli : batterie, timbales
Marc Chantereau : percussions, piano électrique, clavinet
Christian Padovan : basse
Slim Pezin : guitare
Daniel Gojone : piano, piano électrique, clarinette
Christian Guizien : trombone
Jacques Bolognesi : trombone
Antoine Russo : trompette, bugle
Alfred Housepian : trompette
Francis Skekar : trompette
Alain Hatot : saxophone, flûte
Patrick Bourgoin : saxophone
Parmi le top des Graal du Jazz Fusion à la Française.
Un disque magnifique, rare et précieux. Une section rythmique
étonnante avec un Ceccarelli aérien, précis et majestueux.
Une belle orchestration accompagnée par des chœurs très swing.
Le tout donne un album très précis.
Heureux détenteur du LP original, le mixe est un bonheur.
Reissue chez Vadim music où semble t-il, deux morceaux
diffèrent légèrement avec l'original LP.
Joli casting : Didier Lockwood, Marc Chantereau, François Jeanneau,
André Ceccarelli, Tony Bonfils, et Ivan Jullien.
Un partage BadAssRadio, pour vos oreilles curieuses.
Recorded at Studios de la Grande Armée Produced by Claude Delcloo
01 - Hell (Ivan Jullien)
02 - Vane (Ivan Jullien, lyrics Yves Bigot)
03 - Sun (Ivan Jullien, lyrics Paul-Jean Borowsky)
04 - City Life (Philippe Briche)
05 - City Song (Philippe Briche, lyrics Paula Moore)
06 - Feeling (André Ceccarelli, lyrics Chantal Alexandre)
07 - We Need It (Ivan Jullien)
08 - It's So New (Ivan Jullien, lyrics Paula Moore + Paul-Jean Borowsky)
09 - Sophie's Gift (Ivan Jullien, Raymond Gimenes)
Philippe Briche - piano and electric piano André Cazalet - french horn Didier Lockwood - electric violin Tony Bonfils - bass guitar Raymond Gimenes - guitar André Ceccarelli - drums Marc Chantereau - percussions Christian Lete - percussions Françoise Estreguil - contractor Chantal Alexandre - lead vocal Paula Moore - lead vocal Paul-Jean Borowsky - lead vocal Annie Wystraete - chorus vocal Guy Khalifa - chorus vocal Frédérique Gegembach - chorus vocal Marianne Mille - chorus vocal Jacques Bolognesi - trombone Amide Belhocine - trombone Marc Steckar - bass trombone Francis Cournet - tenor, alto, soprano saxes, flute and clarinet François Jeanneau - tenor, alto, soprano saxes, flute and synthetize Kako Bessot - trumpet Ivan Jullien - trumpet Claude Sahakian - sound engineer Claude Delcloo - Carla Music's producer
Lorsqu'il compose en 1972 la bande originale du polar nerveux et stylisé de Jacques Deray "Un Homme est Mort", Michel Legrand est sans doute loin de se douter que le 45 Tours sur lequel sont gravés les 2 thèmes du film va devenir bien plus tard un des disques les plus convoité de la planète rare groove. Une pièce maîtresse du funk et de la musique de film dérangée qui figure sur toute wanted list qui se respecte. Pour comprendre la force d'attraction de ce petit morceau de vinyle il suffit de poser le diamant sur la première face et d'attendre fébrilement les premières pulsations du morceau d'ouverture qui prennent la forme d'un étrange mantra hypnotique entremêlant solidement 2 lignes répétitives jouées par une basse immuable et une guitare wah-wah assassine. Après 20 secondes qui paraissent une éternité le morceau explose et se libère sous les assauts simultanés de la batterie, d'une deuxième guitare et d'un orgue hammond magistral. On assiste alors impuissants mais consentants à une débauche de groove magnifique qui transforme cette première face en une orgie de funk psychédélique d'une puissance étourdissante. texte : (source Vadim music)
Un très grand moment de groove déviant. Michel Legrand, alors au top de sa forme et de sa période américaine.